Droit à l’essai

« Les gens de la météo, ils se plantent la plupart du temps mais ils perdent pas leur travail. »
grey’s s9e23

Le droit à l’erreur est maintenant reconnu dans nos démarches administratives.
Et au travail?
« Il y a erreur et erreur » me direz-vous. Et nous sommes d’accord. « Cela dépend du métier ». D’accord aussi. « Autant dire qu’on peut tous faire n’importe quoi n’importe comment ! » Parfaite demie mesure. Pas d’accord… Je ne parle pas de se cacher derrière ce droit ni de faire exprès de mal faire. Juste que même en faisant de notre mieux, sincèrement, ça peut ne pas marcher.

En même temps, on a le droit d’apprendre. Tout le monde sait que des échecs naissent les apprentissages. Alors, essayer serait la base de toute réussite. Ainsi que de prendre un risque.

En entreprise, le droit à l’erreur est plus ou moins bien perçu. En d’autres termes, l’erreur est autorisée tant qu’elle le reste d’un point de vue théorique. Dès que nous nous retrouvons en pratique, « c’est pas la même limonade ».

 

On a le droit à l’erreur, tant qu’on ne se trompe pas.

En management, l’erreur aussi est permise. Cela sous-entend par exemple de prendre une décision, aller jusqu’à l’imposer, en s’aménageant – en toute humilité – une porte de sortie. Porter une décision, c’est l’amener à son terme. C’est prendre le temps de l’évaluer. De l’entériner, la modifier ou l’annuler. C’est ainsi que la confiance se créé avec les équipes. En étant humain. En restant exemplaire donc en permettant le possible.

Et pourtant… Des erreurs naissent la sérendipité. Un heureux hasard ? Autre sujet.

Le pire n’est-il pas de faire 2 fois la même erreur ? Et si l’erreur était de les interdire ? car souvent alors, elles sont cachées.

Et si on parlait plutôt du droit à l’essai ?

Raphaëlle

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