On parle beaucoup d’accompagner le changement, (moi la première !) qu’il est mieux accepté s’il est partagé avec tous… et préparé bien sûr. 🤨
C’est une réalité éprouvée.
Cela dit, cela pourrait sous-entendre que le changement est lisse et facile quand il est choisi. C’est à dire qu’à partir du moment où on déciderait de changer (d’emploi, de vie, de logement, de redevenir célibataire ou justement se mettre en couple…) tout se passe bien, ou mieux.
J’entend tant :
– » je l’ai voulu, j’assume « ,
– » c’est mon choix, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même « ,
– » j’ai tout mis dans la balance alors il faut que ça marche « .
Que Nini ! Un changement est et reste un deuil, même lorsqu’on le provoque. Un passage d’une situation connue (avec ses qualités ET défauts) à une situation inconnue. Qui dit inconnu dit risque. Et cet inconnu reste inconnu pour tous (sauf peut-être… Madame Irma ?!)
Alors oui : les fameuses étapes de la courbe du deuil d’Elisabeth KUBLER ROSS sont à traverser pour tous. Et elles sont même augmentées (de l’avoir choisi) par de la culpabilité (pour soi voire pour les autres). 👩⚖️
Alors si vous vivez un changement : soyez doux avec vous-mêmes. Vous avez le droit de douter, c’est normal de passer par des étapes plus ou moins confortables. Vous avez le droit de vous laisser du temps. Le temps est un ami trop souvent méprisé ou méconnu.
PS : on est tous différents. Un même changement ne nous impacte de la même manière. Chaque traversée mérite le respect.
PPS : que dites vous de la représentation de la courbe du deuil coupable que je vous propose ?