Il est tout de même plus facile de dire ce qu’on veut que l’autre saisisse.
J’évoquais également que savoir dire, c’est bien mais le faire correctement, c’est mieux. Ok mais… comment ?
Comment dire les choses et être compris ?
En l’occurrence, je ne propose rien de personnel ici, juste le rappel d’un outil 🔧déjà très efficace. Il s’agit de la communication non violente et son créateur Marshall Rosenberg.
» Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs. » C’est le titre de son livre qui présente son idée. Et je la partage : ce qu’on dit créé des ponts 🌉 avec l’autre ou érige des murs 🧱.
La CNV, comme l’appelle ses intimes, fait référence à un process 🔁 que son auteur a mis en place après avoir fait de nombreux constats sur les échecs en communication.
Le premier qui est déjà essentiel est de tout rejeter dans ses paroles sur l’autre notamment en préférant utiliser le TU (ou vous) à tout bout de champ.
On le sait, l’enfer c’est les autres mais donc… je suis l’autre de ce quelqu’un ! Et vous aussi 🤪
En même temps, c’est sûr que c’est plus confortable cet autre coupable. Dit Autrement, il s’agit de formuler des choses qui nous concernent plutôt que de parler au nom de cet autre.
Les étapes : ordre essentiel à respecter scrupuleusement :
1. Les faits (rappeler un contexte, un moment sur lequel repose votre sujet de la manière la plus concrète et neutre)
2. Votre émotion (ce que ça vous fait, ce que vous ressentez concrètement et honnêtement)
3. Votre besoin (ce qui vous permettrait de sortir de votre mauvaise sensation, à quoi il est lié)
4. La demande (une ouverture ou une opportunité proposée à l’autre de faire une partie du chemin)
C’est clairement pas naturel alors comment faire ?
– éviter de réagir à chaud
– préparer ces étapes à froid en amont de l’échange
Plus vous l’utiliserez, plus cela viendra facilement.
Pour aller plus loin, vous pouvez lire son ouvrage 📖 dédié et d’autres dérivés de ses recherches par d’autres auteurs comme » Quand la girafe danse avec le chacal » 😉
PS n°1 : ce nom de cnv n’est pas une opposition à la communication violente. Elle est juste issue d’un constat de nos (mauvaises) habitudes
PS n°2 : fonctionne avec tout humain dans tout contexte relationnel, même les enfants👨👩👧👦 à la maison
PS n°3 : cela permet de développer votre assertivité. On en parle bientôt !
Raphaëlle
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