» Les paroles s’envolent, les écrits restent »
(traduction de l’expression latine d’Horace : « verba volant, scripta manent »)
Je le dis un peu différemment : « les promesses n’engagent que ceux y croient (et pas ceux qui les prononcent). »
- C’est un constat, un fait, une certitude, une évidence parfois même !
Dans les relations professionnelles, d’autant plus ! Je me souviens du nombre de contrats qu’on m’a promis ou de postes… si (en l’occurrence si j’avais un concours ou un diplôme spécifique ). Par exemple, j’ai eu le concours. Même 2
. Les postes n’ont jamais suivi. Idem pour les diplômes attendus et leurs conséquences.
Aujourd’hui, dans tous mes accompagnements, je rencontre quelqu’un qui se livre sur une désillusion ou une frustration après avoir mis leur confiance dans des mots qui se sont évanouis aussi vite qu’ils ont été prononcé
.
Alors de là à user certaines personnes qui se sentent ainsi fragilisées ou non respectées , le pas est court…
Y a-t-il seulement des inconvénients ?
- L’avantage (car il y en a un)
, c’est que ça marche aussi pour les demandes un peu » à la marge » dirons-nous…
Mais là, c’est une manne ! sans demande écrite > pas d’action ! (car il est si fréquent que les demandes formalisées soient omises)
Je conseille souvent à des managers de proximité par exemple, derrière qui certains cadres se cachent pour réaliser des actions un peu limites
, de demander un écrit avant toute action de leur part. Style : « je m’y mets dès que je reçois ton mail
. »
Le mail n’arrivant pas, la suite n’existe pas.
- Et un apprentissage aussi
Ce qui signifie aussi que si vous voulez que quelque chose soit fait, une demande explicite et claire écrite est souvent un moyen d’acter la délégation par exemple d’un côté et la mission à effectuer sous couvert de l’autre.
Idem si vous souhaitez vous couvrir sur une responsabilité qui peut vous être reprochée .
En somme, les paroles engageantes sont des mots qu’il serait bon d’écrire…
Raphaëlle
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