Accompagner le changement, c’est le permettre.
Permettre quoi exactement ? Eh bien… de le vivre.
Oui, vivre : chaque étape, à son rythme, selon sa propre courbe, parfois sinueuse, du deuil. Plus ou moins longue. Plus ou moins… coûteuse.
Parce que oui, le changement, aussi « positif » soit-il, c’est vivre un deuil.
Le deuil de l’avant, qui ne sera plus.
Celui de ce qui était connu, maîtrisé, rassurant (même si, soyons honnêtes, on n’y tenait pas tant que ça parfois).
Le deuil, c’est ce passage du connu à l’inconnu, avec tous les risques qu’il fait craindre.☣️
Accompagner le changement, c’est le permettre.
Et d’abord, c’est comprendre qu’il y a des étapes. Qu’elles ne sont pas linéaires.
Qu’on peut faire un pas en avant… puis deux en arrière.
Qu’on peut rester coincé dans la descente sans remonter.
Qu’un même changement peut être vécu très différemment par chaque membre d’un même groupe.
Accompagner le changement, c’est autoriser.
Autoriser la peur, la colère, la tristesse, le déni, la résistance, l’acceptation.
Autoriser les doutes. Les silences.
Autoriser que l’autre ne soit pas « prêt », maintenant, et peut-être même… pas encore demain.
Parce que comprendre les difficultés rencontrées sur le chemin, c’est permettre le changement.
Alors vous accompagnez le changement. Autrement.
PS : l’accompagner n’est ni l’accélérer, ni cherchez à limiter son impact. C’est valider la réalité vécue ar l’autre à chaque étape.
PPS : et se faire accompagner est parfois nécessaire pour vous ou vos équipes. 🫡