Confiance : faut-il l’accorder… ou la mériter ?

Confiance : faut-il l’accorder… ou la mériter ?

Juste une réflexion de conduite à partager…

(oui, littéralement, j’étais en voiture !)

Au travail, doit-on faire confiance par défaut ou attendre que l’autre la mérite ?

En management, on entend souvent que « la confiance n’exclut pas le contrôle ». Mais le (sur)contrôle exclue souvent la confiance.

Ca veut dire quoi, en vrai ? Que sans preuve, on ne peut pas faire confiance ? Que le contrôle serait plus important que la relation ?

Et là… j’ai pensé à la route. (J’avais dit que c’était une réflexion de conduite, hein ?)

Quand je conduis, je fais confiance à de parfaits inconnus. C’est tacite.

À 130 km/h, ma vie dépend de gens que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam. Et pourtant, j’y vais. Je pars du principe que ça va bien se passer. Parce qu’au fond… je n’ai pas vraiment le choix.

  • Alors pourquoi, au travail, quand notre vie n’est pas en jeu, sommes-nous parfois incapables de faire confiance même pour faire un café ?
  • Pourquoi questionne-t-on chaque mot, chaque intention, chaque initiative ?
  • Pourquoi complique-t-on la relation alors qu’on pourrait choisir de la nourrir ?

Sur la route comme au travail, il y a bien sûr des comportements « accidentogènes ». Et d’autres roulent à contre courant, en sens inverse…

Mais ce n’est pas une raison pour se barricader.

> Et si on changeait d’angle ?

> Et si on commençait par faire confiance, pour voir ?

Parce que la confiance, c’est peut-être moins une histoire de mérite… que de choix.

 

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